Québec : Motion sur la traite des personnes
Le Cercle des femmes parlementaires du Québec ont déposé une motion sur la traite des personnes le 6 décembre 2013 dans le cadre des 12 jours d'action contre la violence faite aux femmes.
Voici la motion adoptée à l'unanimité:
« Que l'Assemblée nationale reconnaisse que la traite des personnes, qui se caractérise par le fait de recruter, de transporter, de recevoir, de détenir, de cacher ou d'héberger une personne ou d'exercer un contrôle, une direction ou une influence sur les mouvements d'une personne en vue de l'exploiter ou de faciliter son exploitation, touche particulièrement les femmes et les adolescentes.
Que l'Assemblée nationale demande au gouvernement de mettre en place des mesures visant à lutter contre la traite des personnes et d'entamer une réflexion sur le retour des cours d'éducation sexuelle à l'école.
Que l'Assemblée nationale demande au gouvernement de remettre en 2014 son plan d'action en matière d'exploitation sexuelle, Plan d'action découlant du comité interministériel qui devra proposer des actions en vue de contrer l'exploitation sexuelle, laquelle inclut l'hypersexualisation, la prostitution de même que la traite des femmes à l'intérieur et à l'extérieur du pays, et de venir en aide aux femmes qui veulent quitter le milieu de la prostitution».
Le 20 novembre dernier, Louise Dionne, coordonnatrice du CATHII et Pascale Philibert, du Projet Mobilis, ont participé au Dîner-Conférence du Cercle des femmes parlementaires portant sur le thème de la traite des femmes et des enfants. Des élues de tous les partis étaient présentes. Lors de cette rencontre, les députées de chacun des partis s’étaient engagées à soumettre une motion dénonçant la traite des personnes et invitant le gouvernement à agir pour la contrer.
Créé en 2010, le Cercle des femmes parlementaires du Québec implique l'ensemble des 41 femmes élues et vise à créer un espace démocratique et non partisan, un lieu de réflexion et d’action en matière de questions affectant spécifiquement les femmes.